Artiste et graphiste freelance depuis 2009, le Nordiste 4letters allie avec talent planches de bandes dessinées humoristiques et graffiti. Sa vision du graff’ est « d’utiliser la bombe de peinture ou tout ce que tu peux inventer comme outil pour écrire ton blase dans la rue et sur tous les supports qu’elle propose. Puis de faire des belles pièces et des graffs plus évolués. J’ai été inspiré par les graffs de mon quartier et de ma ville, ceux que je voyais en me promenant en ville ou autour de chez moi. Les Sleek, Isham, Keyz m’ont bien plus influencé que les graffs de New York. »
Une rue, une histoire
Rue de la BARRIERE SAINT-MICHEL
Des variantes sont relevées à propos de cette rue évoquant la Porte Grand-Michel ou Saint-Michel (l’une des neuf entrées permettant de franchir le mur d’enceinte qui, jusqu’à la fin du XVIIe siècle, délimitait la basse ville), avant que son nom se fixe enfin le 4 mai 1822. Il s’agit d’un lieu de passage fréquenté avant-guerre, par les membres de la ‘‘Guillaume-Tell’ et les sociétaires de l’Harmonie du commerce, dont les locaux respectifs se trouvaient aux numéros 2 et 4, à l’entrée de l’artère. Plus près de nous, par les usagers du Tribunal de commerce et son greffe, ou bien encore par les clients de M. Delabie, antiquaire. Et, depuis toujours, par les Boulonnais se rendant ou rentrant du « marché aux puces » qui jusqu’à 1956 se tenait, les mercredis et samedis, sur la place voisine. Une partie des services techniques municipaux est toujours abritée dans un vaste local qui accueillait autrefois les véhicules de la voirie.