Artiste boulonnais connu pour son amour de la Bande Dessinée, Bruno Ghys dessine depuis toujours. Fan inconditionnel de Frank Frazetta et de sa représentation de Conan le Barbare, il s’inspire de sa ville, son architecture mais aime aussi représenter des animaux. Professeur d’histoire – géographie et de français hyperactif, Bruno Ghys s’ouvre également à la photographie. Celui qui aime voir les murs s’égayer grâce au Street art, et admire particulièrement le travail de Banksy, puisera dans ses sources d’inspiration préférées, sa ville et les animaux, pour proposer une création originale sur le patrimoine boulonnais. Avec son compère et ami Jean-Louis Dress, il est déjà intervenu sur le mobilier urbain lors de la 3ème édition en 2018.
Une rue, une histoire
Rue du CHEMIN VERT
Avec ses 1 352 m c’est, sans conteste, l’artère la plus longue de Boulogne-sur-Mer. Elle devance largement le boulevard Sainte-Beuve (1 000 m), la rue de Constantine (762 m), le boulevard Daunou (720 m) et l’avenue Charles-de-Gaulle (697 m). On y trouve une multitude de commerces où la proximité est le maître-mot, ainsi qu’un marché hebdomadaire et de nombreuses structures administratives enviées par les autres secteurs : mairie annexe, centre social, crèche, écoles, bureaux de poste et de police, banques et succursale de la Caisse d’épargne, cabinet médical. Sans oublier l’église, dédiée à saint Patrick : après une chapelle provisoire ouverte dès 1947, la première pierre fut posée en décembre 1960, un an avant la consécration officielle par Monseigneur Perrin. Il y a juste un siècle, cette voie bordée d’arbres et de pâturages n’était fréquentée que par le meunier, quelques agriculteurs et de rares riverains. Elle s’est développée pour devenir l’épine dorsale d’un endroit très animé puisqu’un Boulonnais sur cinq vit dans se secteur classé zone urbaine sensible et zone de redynamisation en décembre 1996 : mesures destinées à donner un nouveau souffle à ce quartier essentiellement constitué d’immeubles. Désormais, des arbres jalonnent la voie et ponctuent les espaces de stationnement, les trottoirs sont en végécole (un revêtement 100 % écolo) et le mobilier urbain (bancs, corbeilles à papier, bornes-jardinières, lampadaires, garages à vélo) en inox spécialement conçu pour résister à l’air marin, tandis qu’un giratoire a été implanté, faisant ainsi disparaître un carrefour dangereux. Autant de modifications qui ont donné lieu à une inauguration officielle, en septembre 2007.