L’art du portrait n’a plus de secret pour Hendrik Beikirch alias ECB.Tombé amoureux du graffiti en découvrant une photo de New-York dans les années 80 sur laquelle une voiture de métro est recouverte du graffiti « Stop The Bomb » de Lee Quinones, il trouve dans le « graff » une nouvelle forme d’expression et de liberté. Influencé par le rapport à l’espace de Richard Serra et le réalisme autant que l’abstraction de Gerhard Richter, l’artiste allemand livre des portraits authentiques ou imaginaires qui composent autant de miroirs de la société. Ces personnages, rendus d’autant plus fascinants par leur anonymat, la palette de couleurs réduite et les contrastes saisissants qui caractérisent son style, soulignent la vulnérabilité de l’homme, tandis que l’ampleur de ces œuvres invite le spectateur à considérer la relation qui lie l’individu à la société. Leurs regards et leurs postures racontent une histoire. Internationalement connues, les œuvres d’ECB arpentent les rues d’Europe, du Canada, des Etats-Unis, du Mexique, d’Australie, ou encore celles de Chine et de Russie.
Une rue, une histoire
Rue Maryse BASTIE
Ce n’est pas parce qu’elle est venue à Boulogne-sur-Mer en 1936 (au cinéma ‘‘Rexy’’) qu’une de nos rues porte son nom, mais plus simplement parce qu’elle se trouve dans un secteur comportant d’autres voies dédiées à de célèbres aviateurs. Cette artère présente la particularité d’être constituée d’un tronçon de l’ex-rue du Moulin à Vapeur. Dès son entrée, la Rue Maryse Bastié est enjambée par le pont supportant quelques mètres du boulevard Jean Jaurès, avant de poursuivre son développement jusqu’au boulevard de la Liberté.