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Guido Palmadessa fait danser les corps pour connecter les âmes
Catégorie(s) : Actualité
Publié le : 09/08/2025

Rue Ferdinand Buisson, à deux pas de la nouvelle œuvre signée Liam Bononi, trois artistes ont laissé parler tout leur talent. A côté d’Edoardo Ettore et d’Alegria Del Prado, l’argentin Guido Palmadessa s’inspire de la danse pour faire parler les corps et les âmes autour de la question du vivre ensemble.

Le style baroque investit le quartier de la gare. A côtés des œuvres très colorées d’Alegria Del Prado et Edoardo Ettore, la nouvelle fresque de Guido Palmadossa apparaît comme une évidence. Les couleurs douces, les contrastes, la lumière, les expressions, une nouvelle œuvre poétique inspirée du style baroque a pris place sous les yeux admiratifs des passionnés de street art et des riverains.

Avec l’artiste argentin, place à la danse : « Je travaille en ce moment sur une série de peintures qui parle de la connexion entre les corps mais aussi les identités » explique le muraliste. « Même si je ne la pratique pas, j’aime beaucoup la danse. J’ai travaillé avec des danseurs contemporains pour réaliser certaines mises en scène. Cette pièce montre deux ou trois danseurs dont certains sont un peu cachés. Vous pouvez deviner leur présence uniquement par une main ou une partie de leur corps. »

Une œuvre figurative avec un message universel. « Ce groupe de danseurs s’expriment avec le langage du corps. J’avais envie de partager cette inspiration qui me connecte à la danse. J’aime voir comment leurs mouvements peuvent être des métaphores de la connexion entre les gens, les corps, les esprits. Comment nous sommes tous connectés et comment nous pouvons vivre ensemble. »

Autour d’une représentation assez réaliste. « Cette fresque tente de montrer comment nous pouvons représenter le corps humain, la peau et ces danseurs avec des détails, des expressions plus ou moins dures qui représentent la tension qui peut exister par moment. »

Côté technique, place bien sûr au classicisme. « Je réalise tout au rouleau et au pinceau » reprend Palmadessa. « J’utilise de temps en temps le spray pour créer quelques effets mais c’est assez rare. J’aime utiliser des couleurs assez chaudes et pas trop brillantes car je pense que cela aide notre regard à mieux découvrir les fresques exposées dans la rue. »

Un style à part qui a trouvé toute sa place dans le musée à ciel ouvert qu’est Boulogne-sur-Mer, spécialement dans ce quartier de la gare, point central de la 10ème édition. « Ce n’est pas toujours facile de travailler si près les uns des autres » reprend le muraliste argentin. « Mais cela peut être inspirant et créer un contraste intéressant pour le public. Les couleurs de nos trois œuvres se complètent bien et quand tout sera fini, ce sera vraiment magnifique. »

Des œuvres d’art à admirer sans modération rue Ferdinand Buisson.

Argentin aujourd’hui basé à Berlin, Guido Palmadessa aime varier les supports entre huile sur toile, dessin et peinture murale. Autour d’une philosophie : parler de la condition humaine en s’inspirant de la réalité sociale, des identités et cultures locales tout en y ajoutant une dose de symbolisme pour créer un langage universel. L’artiste ressent l’art public comme une transformation créative de la réalité au travers de portraits puissants qui explorent traditions et réalités quotidiennes pour aborder de nombreux thèmes comme la mémoire, les rêves, le travail. Pour l’artiste argentin, l’art est un pont entre les communautés. Un lien qu’il a déjà créé en Russie, Croatie, Suède, Espagne, Portugal, Etats-Unis, Mexique, Chili et maintenant à Boulogne-sur-Mer.

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