James Bullough
La puissance du graffiti associée à la précision des grands maîtres de la peinture hollandaise, voilà la prouesse technique véritable signature des œuvres de James Bullough. Un style unique mis au service de portraits réalistes dans une mise en scène où les contrastes et la juxtaposition des images captives le spectateur. Né à Washington (Etats-Unis), James Bullough vit aujourd’hui à Berlin. Mais c’est bien dans la capitale américaine qu’est née la pulsion créatrice de l’artiste devant les graffitis urbains bruts qui s’affichaient sur les murs. Ses portraits, qui mêlent détails et distorsions stylisées, défient la perception du spectateur en « brisant » les sujets représentés. Disséqués et fragmentés, ceux-ci donnent l’impression d’être en mouvement et de flotter. Ils s’affichent souvent en très grand format sur les murs d’Allemagne et des Etats-Unis. Et bientôt à Boulogne-sur-Mer.
Onur
Place au photoréalisme avec Onur ! L’artiste suisse d’origine turc est resté fidèle aux techniques traditionnelles du pinceau ainsi qu’à son objet fétiche : le rouleau acrylique de ses débuts. A travers des paysages urbains, des scènes à suspense ou des portraits grand format, l’artiste explore l’impact de la vie quotidienne et le stress qu’elle engendre sur les hommes. Toute la richesse de son style provient de sa technique unique qui extrait l’évènement de sa réalité pour le transposer dans un nouveau contexte. Peintre de théâtre, Onur mélange mats et brillants des mêmes tons pour créer une image qui émerge dans tous ses détails uniquement lorsqu’elle est frappée par une certaine lumière. Une façon d’illustrer sa soif de représentation et de révéler au spectateur qui passe un contour mystérieux et inédit à condition de l’observer à bonne distance.
Li-Hill
Des œuvres pour comprendre, démêler et réparer les conséquences de l’évolution d’une société où tout s’accélère poussée par la recherche du profit, les progrès scientifiques et l’emprise de l’homme sur la nature. Voilà ce qui anime et unit les œuvres de Li-Hill, canadien aujourd’hui basé à Brooklyn. Que reste-t-il de l’essence de chaque individu dans cette histoire ? Ses œuvres complexes où se marient peinture, sculpture, dessin et perspective tentent de réimaginer un monde en péril à travers l’art. Animé par une forte conscience écologique, l’artiste canadien construit des fresques percutantes qui mettent en lumière la relation complexe de l’homme à son environnement et sa vulnérabilité face aux conséquences de ses actes. Ses créations affichent de multiples tailles, des petits formats aux immenses peintures murales, visibles à Melbourne, New York, San Francisco, Los Angeles, Berlin et Hong Kong.
Une rue, une histoire
Rue LAENNEC
Médecin à l’hôpital Necker, à Paris, René Laennec (1781-1826) obtint le grand prix de la médecine et de la chirurgie en 1802. Célèbre pour son application de l’acoustique à la connaissance des maladies de poitrine (l’auscultation), il inventa le stéthoscope. Formant un « fer à cheval », la Rue Laënnec prend naissance et aboutit dans la rue du Chemin Vert.