De l’école au Musée il n’y qu’un pas, surtout si ce dernier est situé en plein air. C’est ce que les jeunes des centres de loisirs ont pu découvrir à l’occasion de la semaine de la fraternité. Portée par la junior association « Times Breaker », une visite ludique a permis une initiation à l’art à travers les fresques qui composent le parcours Street Art.
Après « Du tag au street art » à l’occasion de la semaine de la Laïcité, la Junior Association « Time Breakers » poursuit sa démarche de démocratisation culturelle à travers le Street Art grâce à un parcours ludique proposé aux jeunes des centres de loisirs Louis Blanc et de Boulogne Action Jeunesse. Le 17 mars dernier, plusieurs dizaines d’enfants ont découvert les fresques réalisées dans le cadre du festival Street Art rues du Chemin Vert, de Bomarsund et du Camp de Droite. A travers une suite de questions simples basées sur l’observation des œuvres, les enfants ont pu récolter des indices afin de découvrir le code qui a ouvert « le panier que le pêcheur a laissé pour sa femme ». Pour le plus grand plaisir de Laure, 10 ans. « Je connaissais certaines fresques mais je ne les avais jamais regardées comme ça. Je les trouve toutes très belles. J’ai réussi à répondre à quelques questions comme reconnaitre le Libertad sur la fresque de Shadow. » Une visite qui s’est conclue dans la bonne humeur par une distribution de chocolats, Pâques oblige.
« Au-delà des énigmes, ce jeu est surtout une porte d’accès vers l’art » explique Catherine Henaut, enseignante et membre des Times Breakers. « La démarche est complémentaire de l’enseignement scolaire. Après avoir initié les jeunes à l’histoire du Street Art lors des précédentes vacances scolaires, nous leur avons montré les œuvres. Maintenant, le but est de faire sortir les enfants de leur quartier, de leur faire découvrir les fresques qui sont situées en centre-ville notamment la ramasseuse d’épaves rue Thiers. Elle constituera le lien pour emmener ensuite les enfants découvrir le tableau original au Musée en Ville Fortifiée. »
Une belle action de démocratisation de la culture autour du musée à ciel ouvert boulonnais.