Leon Keer fait partie des plus grands artistes mondiaux de street art anamorphique, ce style étonnant qui crée une illusion d’optique ou un trompe l’œil. Ces œuvres uniques, réalisées très souvent en trois dimensions, s’inspirent des thèmes contemporains ou des préoccupations environnementales et posent des questions sur notre qualité de vie. En plus de l’illusion d’optique, l’artiste néerlandais aime également y associer les nouvelles technologies comme la réalité augmentée ou la cartographie vidéo. Pour lui : « Chaque œuvre de street art est unique. Elle appartient à la rue et à ses habitants. Son côté éphémère renforce son existence. » Internationalement connues, les œuvres de Leon Keer arpentent les rues d’Europe, des Etats-Unis, de Russie, du Mexique, des Emirats Arabes Unis, d’Australie et de plusieurs pays asiatiques.
Une rue, une histoire
Passage du PARC
Six maisons rescapées de la Seconde Guerre mondiale dressent fièrement leur façade dans cette voie en impasse qui connaît néanmoins une certaine animation, car en lien avec le parking d’une H.L.M où l’on peut admirer une fresque monumentale (10 m de haut et 50 m de large) de Pierre Peckeu, réalisée entre juillet 2003 et février 2004. L’artiste peut être fier de ce paysage verdoyant qui égaye un espace ayant vu son environnement amélioré par la rénovation de l’éclairage public et des trottoirs, ainsi que l’élagage des arbres situés entre ce passage et le boulevard.