Mantra & Love
Artistes français
Catégorie(s) : Artistes | Édition 2019

Mantra

Redonner à la nature une place significative en ville, voilà l’ambition de Mantra, peintre autodidacte né à Metz en 1987. Actif dans le monde du graffiti depuis 2008, il rend hommage aux héros de son enfance : papillons, hiboux et araignées. Son art agit comme le miroir qui reflète les cris d’une nature que l’on n’écoute plus. Ses œuvres, réalisées dans un style vivant et réaliste, sont autant d’empreintes laissées dans l’espace urbain. Grâce à un procédé artistique qui lui permet de répéter ses motifs tout en changeant l’échelle, Mantra fait preuve de toujours plus de précision et de concentration et soigne chaque détail de ses peintures afin de donner une âme unique au mur. Sa réputation dépasse aujourd’hui les frontières de la France et l’artiste réalise ses œuvres sur les murs des rues de Vienne, Bruxelles, Lima, Seattle, Quito ou encore Bogota.

Love

Fascination, passion et obsession, voilà les trois sentiments que provoquent le graffiti chez Love. « Quand je n’ai pas la possibilité de peindre avec un aérosol, je ne fonctionne plus ». Plus de 35 ans consacrés au « graff » ont façonné son style né en banlieue parisienne en plein émergence de la culture hip-hop. Pour Love, graffer est un moyen d’expression, une forme de protestation contre la société établie, une alternative à la violence et un moyen de reconnaissance et de respect. Après une riche expérience en Allemagne où il côtoie des artistes comme ECB (Hendrik Beikirch qui a participé au festvial en 2018), Love fait évoluer son style en se concentrant sur la dynamique pure de la Lettre qu’il casse afin de pouvoir l’étendre sans limite et rendre presque impossible sa lecture. En 2012, il s’associe à Mantra et à son style figuratif. Fruits de cette inspiration commune, des œuvres et un style qui tend vers l’abstraction et une attention toute particulière à la composition de la couleur. Autodidacte, Love travaille sans esquisse, en pure contrôle et maitrise de son art.

Une rue, une histoire

Rue Georges Méliès

Georges Méliès, né Marie Georges Jean Méliès le 8 décembre 1861 à Paris et mort le 21 janvier 1938 dans la même ville, est un réalisateur de films français et illusionniste. Ayant choisi la prestidigitation comme profession, il profite d’une donation de son père, industriel de la chaussure, pour devenir propriétaire et directeur en 1888 du théâtre Robert-Houdin, en sommeil depuis la mort du célèbre illusionniste.

Le 28 décembre 1895, il découvre avec émerveillement les images photographiques animées lors de la première représentation publique à Paris du Cinématographe par les frères Lumière et propose même de racheter le brevet de la machine1. Un refus poli mais narquois le pousse à se tourner vers un ami londonien, le premier réalisateur britannique, Robert W. Paul, qui lui fournit un mécanisme intermittent avec lequel il tourne son premier film en 1896, Une partie de cartes, réplique du même sujet réalisé par Louis Lumière.

La même année, avec l’Escamotage d’une dame au théâtre Robert Houdin, il utilise pour la première fois en Europe le principe de l’arrêt de caméra, découverte américaine, qui lui assure un franc succès dans son théâtre où il mélange spectacles vivants et projections sur grand écran. Il fait alors de ses tableaux, ainsi qu’il appelle ses films, un nouveau monde illusoire et féerique, mettant à profit les dons de dessinateur et peintre que chacun a pu remarquer dans son adolescence.

Georges Méliès est considéré comme l’un des principaux créateurs des premiers trucages du cinéma, entre autres les surimpressions, les fondus, les grossissements et rapetissements de personnages. Il a également été le premier cinéaste à utiliser des storyboard2. Il a fait construire le premier studio de cinéma créé en France dans la propriété de Montreuil dont son père l’avait également doté. Par son film sur l’affaire Dreyfus, il est aussi considéré comme le premier réalisateur d’un film politique dans l’histoire du cinéma.

Localisation

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Rue George Méliès

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