Pour Marika, l’art était une évidence. Elevée dans une famille d’artistes boulonnais, Marina Toussent a touché à tout, découvert la photo avec son frère, s’est initiée à la musique avec sa mère tandis que son père lui confiait les secrets de la perspective dans la peinture à l’âge de 8 ans… Inspirée par Picasso ou Duffy, Marika a découvert une totale liberté artistique lors de ses dix années passées dans la banlieue londonienne. L’esprit et le pinceau libérés, elle est aujourd’hui connue pour sa série « Les rafistolés ». Symboles de sa vision du bonheur qui « s’apprécie d’autant plus quand on revient de loin », cette série a trouvé un écho universel, chacun se retrouvant dans un de ses personnages touchés par la vie. « Je ne suis que le vecteur d’un message et d’une émotion » confie l’artiste. Une émotion pas toujours simple à exprimer pour tous et qui prend tout son sens dans ces œuvres poétiques.
Une rue, une histoire
Rue des DEUX PONTS
Dès son percement, cette voie nouvelle rendait service aux usagers, en leur évitant un large détour. C’était notamment le cas pour les personnes qui, venant de la haute ville ou de la rue Nationale, souhaitaient rejoindre la gare centrale S.N.C.F. Que de précieuses minutes gagnées grâce à cette rue aménagée sur une partie de l’ancienne cité des sapeurs-pompiers, alors établie boulevard Beaucerf, près de la place du Franc Marché. Sa dénomination interpelle plus d’un Boulonnais : évoque-t-elle les deux ponts proches de ses extrémités (celui de fer, rue Nationale, et celui en béton du boulevard Beaucerf) ou bien Zweibrücken (Deux Ponts, en allemand) ville jumelée à Boulogne ? : c’est bien de cela qu’il s’agit. Le jumelage eut lieu Outre-Rhin en 1959, puis à Boulogne en 1960, année d’inauguration officielle de cette artère.