Mélissa Follet
Artiste française

Artiste autodidacte, Mélissa Follet possède un parcours atypique débuté en… STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives). « Je voulais devenir préparateur physique mais j’ai été souvent blessée pendant mes études. Je me suis alors réfugié dans le dessin. J’ai vu que ça plaisait, j’ai donc persévéré avant de me lancer. Ma démarche est de sensibiliser le public à la beauté du monde animal et de donner une voie à ces animaux invisibles qui subissent la destruction de leur environnement. » Une démarche qui s’inscrit parfaitement dans sa technique basée sur le clair-obscur. « Le noir met le blanc en lumière. Il dévoile une partie visible. Le reste est suggéré et se devine. On sait qu’il est là mais il n’apparaît pas. » Certains ont peut-être déjà admiré ses portraits d’hommes ou d’animaux exposés sur les panneaux électoraux en 2021. Poisson, grand singe, tigre… apparaissent dans une atmosphère singulière. Présente lors de la 6ème édition pour composer une raie Pastenague à tâche bleue lors d’un « ça me dit urbain » spécial rue Thiers, l’artiste a franchi un cap en réalisant un mur. 

Édition 2021

A l’occasion de la quatrième édition des « ça me dit urbain » du festival Street Art, Mélissa Follet a réalisé une belle performance artistique en public. Une raie pastenague à tâches bleues a ainsi pris corps dans un jeu de clair-obscur sous les regards intéressés et curieux des nombreux passants de la rue Thiers.

Certains avaient peut-être déjà admiré ses portraits d’hommes ou d’animaux qui s’affichent dans la grande exposition éphémère répartie sur les panneaux électoraux aux quatre coins de la ville. Poisson, grand singe, tigre apparaissent dans une atmosphère singulière, vous dévisagent et vous interpellent.

Cette fois, c’est en direct qu’ils ont pu observer Mélissa Follet donner forme et vie à une de ses créations originales. De 10h à 19h rue Thiers, l’artiste a composé une grande raie pastenague à tâches bleues sur une structure en bois d’1,20m. « J’ai choisi un animal marin magnifique mais peu connu qui vit dans les profondeurs » explique la rennaise autodidacte. Un choix symbole de sa philosophie. « Ma démarche est de sensibiliser le public à la beauté du monde animal et de donner une voix à ces animaux invisibles qui subissent la destruction de leur environnement. » Une démarche qui s’inscrit parfaitement dans sa technique basée sur le clair-obscur. « Le noir met le blanc en lumière. Il dévoile une partie visible. Le reste est suggéré et se devine. On sait qu’il est là mais il n’apparaît pas. En plus du noir et blanc, j’ai utilisé un bleu percutant. »

Une œuvre et un style qui a conquis le public. « C’est simple, l’ensemble de mes cartes de visites sont parties en deux heures » sourit la jeune femme. « C’était vraiment génial d’échanger avec autant de personnes. Les remarques me font grandir et gagner en maturité. »

Artiste autodidacte, Mélissa Follet possède un parcours atypique débuté en… STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives). « Je voulais devenir préparateur physique mais j’ai été souvent blessé pendant mes études. Alors, je me suis réfugié dans le dessin. J’ai vu que ça plaisait, j’ai donc persévéré avant de me lancer à mon compte il y a deux ans. J’ai besoin de me sentir utile. Je cherche à sensibiliser les gens à l’art, l’environnement, la cause animale mais aussi tout autre cause qui me touchent. Par exemple, pendant le premier confinement, nous avons travaillé avec 200 artistes pour vendre nos œuvres en faveur de la recherche pour un vaccin contre la COVID-19. Je veux agir pour les autres ».

Une rue, une histoire

Rue Adolphe THIERS

Afin de perpétuer le souvenir du premier président de la Troisième République
le conseil municipal décida, en 1878, qu’une rue de Boulogne-sur-Mer porterait le nom de Adolphe Thiers ; un choix discutable, puisque la disparition de ce patronyme est régulièrement souhaitée. Ainsi le 1er mai 1994, un groupe de Boulonnais rebaptisa cette artère Rue de la Commune, afin de rappeler les nombreux morts imputables à Thiers lors de la sinistre répression de 1871. Cette voie reliant le cœur de la ville à l’ancien quartier des marins aurait pu s’appeler Rue du Commerce, puisque l’ex-Rue Neuve-Chaussée, qui a succédé à la Rue des Minimes (du nom du

Localisation

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2 rue des Victoires
Performance éphémère rue Thiers

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