Derrière ce nom se cache un duo d’artistes français, Temor et Blow, créé à Bordeaux en 2012. Leurs œuvres transcrivent les thèmes sociaux en fables murales grâce à la représentation d’animaux totems : l’oiseau (Blow) et le singe (Temor). Le tandem joue avec les sémantiques de ces singes et oiseaux sacralisés pour traiter de l’humain. Entre ses obsessions matérielles et ses fantasmes de liberté, l’Homme doit trouver un juste équilibre afin de se construire en tant qu’animal social. Leur inspiration est principalement tirée d’œuvres sacrées ou lyriques (enluminures, vitraux, ornementation architecturale, estampes japonaises…). Monkey Bird aime varier les techniques en fonction de l’espace sélectionné : pochoirs, gravures, dessins, découpages, affiches en toile de verre… Leurs créations sont parsemées à travers les grandes villes européennes : Berlin, Amsterdam, Paris sans oublier le plus grand pochoir du monde (32 mètres de haut) visible à Grenoble.
Une rue, une histoire
Rue du CHEMIN VERT
Avec ses 1 352 m c’est, sans conteste, l’artère la plus longue de Boulogne-sur-Mer. Elle devance largement le boulevard Sainte-Beuve (1 000 m), la rue de Constantine (762 m), le boulevard Daunou (720 m) et l’avenue Charles-de-Gaulle (697 m). On y trouve une multitude de commerces où la proximité est le maître-mot, ainsi qu’un marché hebdomadaire et de nombreuses structures administratives enviées par les autres secteurs : mairie annexe, centre social, crèche, écoles, bureaux de poste et de police, banques et succursale de la Caisse d’épargne, cabinet médical. Sans oublier l’église, dédiée à saint Patrick : après une chapelle provisoire ouverte dès 1947, la première pierre fut posée en décembre 1960, un an avant la consécration officielle par Monseigneur Perrin. Il y a juste un siècle, cette voie bordée d’arbres et de pâturages n’était fréquentée que par le meunier, quelques agriculteurs et de rares riverains. Elle s’est développée pour devenir l’épine dorsale d’un endroit très animé puisqu’un Boulonnais sur cinq vit dans se secteur classé zone urbaine sensible et zone de redynamisation en décembre 1996 : mesures destinées à donner un nouveau souffle à ce quartier essentiellement constitué d’immeubles. Désormais, des arbres jalonnent la voie et ponctuent les espaces de stationnement, les trottoirs sont en végécole (un revêtement 100 % écolo) et le mobilier urbain (bancs, corbeilles à papier, bornes-jardinières, lampadaires, garages à vélo) en inox spécialement conçu pour résister à l’air marin, tandis qu’un giratoire a été implanté, faisant ainsi disparaître un carrefour dangereux. Autant de modifications qui ont donné lieu à une inauguration officielle, en septembre 2007.