Après avoir travaillé quatre ans comme peintre sur porcelaine, Patta se consacre uniquement au street art en 2014. Celui qui se définit comme « un pont entre le muralisme sarde (Sardaigne, Italie) classique et le street art contemporain » attache beaucoup d’importance à la critique sociale et au monde rural, symbole de la tradition qu’il cherche à mettre en avant dans ses œuvres. « Je pense qu’il est très important d’avancer sans oublier ses racines. Mon objectif est de stimuler la mémoire des personnes âgées, faire redécouvrir aux jeunes leurs racines et faire connaître aux visiteurs l’histoire et les traditions d’un lieu. » Sentiments, humeurs et émotions sont les points centraux de ses fresques. Le street art lui permet de « créer des œuvres pour tous, même ceux qui n’en n’ont pas les moyens et apporte culture et beauté » dans les villes où il se développe. Ce sera le cas dans le musée en plein air boulonnais prêt à accueillir la future création de l’artiste italien sur les murs extérieurs de la salle du Patro, rue du Camp de Droite.
Rouge Hartley
Grands formats, miniatures, installations, vidéos, Rouge Hartley aime l’art sous toutes ses formes. Après plusieurs expériences et cheminement artistiques, c’est la peinture figurative qui est aujourd’hui son champ d’expression favori. « Rouge me va...