Bercé par la culture hip-hop dès l’adolescence, le barcelonais s’est lancé dans le monde du « graff » à l’âge de 13 ans. Inspiré par le flow d’Eminem, c’est en hommage au rappeur, dont le surnom est Slim Shady, que Nilo Safont est lui aussi devenu « Slim ». Si ses premières créations sont purement instinctives, l’espagnol décide d’approfondir sa technique et sa connaissance du milieu artistique à l’université des Beaux-Arts de Barcelone. Toujours attaché à la culture hip-hop, Slim Safont a trouvé sa voie : celle du réalisme social. Armé de son appareil photo, il aime observer la réalité et saisir les comportements dans un espace urbain qui définit les relations sociales. Grand voyageur, se confronter à d’autres cultures lui ouvre l’esprit et lui permet de « comprendre ce qu’il veut vraiment transmettre » avec son travail. « Parfois, je décris une simple situation et à d’autres moments, je ressens juste quelque chose qui me pousse à créer ». Les œuvres de Slim Safont sont à admirer à Gand, Moscou, Los Angeles, Amsterdam, Paris New-York et dès cet été à Boulogne-sur-Mer.
Une rue, une histoire
Rue Maryse BASTIE
Ce n’est pas parce qu’elle est venue à Boulogne-sur-Mer en 1936 (au cinéma ‘‘Rexy’’) qu’une de nos rues porte son nom, mais plus simplement parce qu’elle se trouve dans un secteur comportant d’autres voies dédiées à de célèbres aviateurs. Cette artère présente la particularité d’être constituée d’un tronçon de l’ex-rue du Moulin à Vapeur. Dès son entrée, la Rue Maryse Bastié est enjambée par le pont supportant quelques mètres du boulevard Jean Jaurès, avant de poursuivre son développement jusqu’au boulevard de la Liberté.