Né à Tanger, l’artiste marocain a toujours été intéressé par les arts plastiques. Après une expérience dans le graffiti durant ses années lycée, Mohamed El’Ghacham s’inspire des peintres plus classiques pour développer un style réaliste et naturaliste avec des touches d’impressionnisme. Ses œuvres s’inspirent des scènes de la vie quotidienne, des moments simples pris sur le vif auxquels le spectateur peut s’identifier. Ces moments sont précieux. Transcrire des scènes banales de la vie quotidienne en œuvres monumentales rappelle qu’il faut chérir ces morceaux de vie et en profiter avant qu’ils ne deviennent que des souvenirs. Sa palette de couleurs sombres et discrètes, avec des coups de pinceaux lâches et des couches de tons sourds, ajoute une émotion et crée un style vintage qui rappelle les photos du XXème siècle. Ces scènes apparaissent alors comme des moments du passé, souvent effacés de la mémoire et ramenés à la vie par l’œuvre d’art qui devient ainsi un instrument pour surmonter son caractère éphémère.
Patta
Après avoir travaillé quatre ans comme peintre sur porcelaine, Patta se consacre uniquement au street art en 2014. Celui qui se définit comme « un pont entre le muralisme sarde (Sardaigne, Italie) classique et le street art contemporain » attache beaucoup...